Mais la cryptozoologie ne se limite pas à ces êtres passés dans le légendaire. Ces animaux fabuleux connus du grand public ont fait la notoriété de cette discipline. Mais ils ont aussi renforcé le côté « mythique » plutôt que son aspect de recherche de preuves pour authentifier l’existence d’une espèce. Car il s’agit bien d’enquêter sur la supposition d’existence d’un animal, à partir de témoignages, de preuves sur le terrain, d’observations… Mais cela est occulté par les animaux définitivement considérés comme fabuleux (comme le dragon!).
En fait, quand une espèce est prouvée scientifiquement, elle quitte la cryptozoologie pour être classifiée en zoologie. C’est ainsi que des cryptides sont devenus des animaux reconnus, comme la calmar géant ou encore l’okapi et l’ornithorynque. Il ne reste alors que les animaux dont seules des hypothèses existent, ce qui renforce l’image d’une discipline fantaisiste. Le manque de preuves (par observation ou expérience, qui sont au cœur de la démarche scientifique), en font une discipline souvent remise en cause.
2 commentaires
BlackPulpy
Super ton article !! L’univers de la cryptozoologie est tellement fascinant !! Le mythe des créatures est sans cesse remis en question même encore aujourd’hui. Notamment avec le Yéti où beaucoup de chercheurs travaillent toujours sur sa découverte, c’est fou ! Et on espère tellement qu’aucune trace ne soit trouvée pour nous permettre de rêver encore un peu … ?
Je serai très curieuse d’en savoir plus sur la légende du lézard géant en tout cas, je n’ai jamais entendu son histoire !!!!
PS : merci infiniment pour ton lien vers mon article !!! ❤️
p1voine
Merci pour ton retour ! oui, j’aime beaucoup l’idée que l’existence de ces créatures soit « sur le fil », rien ne peut certifier et le doute est encore permis! Ah la légende du Mahwot t’intéresse 😉 j’en parlerai bientôt, sûrement avec d’autres légendes ardennaises car il en existe beaucoup!